Comment résumer l’action de votre mouvement ?
Il s’agit pour nous de lutter à plusieurs niveaux : nous cherchons en effet autant à préserver les ressources de la planète qu’à maintenir le pouvoir d’achat des familles. Du global au local pourrait être notre slogan : faciliter l’accès et le choix de produits, protéger la santé, défendre la sécurité et la vie privée des consommateurs mais aussi à dénoncer les abus des professionnels.
Face aux lobbies des multinationales le consommateur ne pèse pas lourd … Comment pouvez-vous obtenir des résultats ?
Tout simplement grâce aux 650 000 personnes qui nous soutiennent en tant qu’adhérent, lecteur ou sympathisant ! Effectivement, seul on ne peut qu’éprouver un sentiment d’impuissance devant la puissance de l’industrie, devant la complexité des administrations ou les clauses illisibles de certains contrats. Mais nous sommes aujourd’hui 4 000 bénévoles qui assurons 350 points d’accueil au sein de 140 associations locales fédérées dans notre mouvement national.
Vous avez dénoncé de nombreux scandales et fait évoluer la réglementation. Il faut des spécialistes pour cela ?
Oui bien sûr mais comme je vous ait dit, nous bénéficions du soutien de 65 000 personnes. Cela nous permet de financer les études que nous menons en toute indépendance des industriels, des professionnels et des syndicats.
A notre siège national, ces sont près de 250 salariés qui assurent la base logistique, scientifique et juridique des combats que nous menons.
C’est par notre nombre que nous obtenons des résultats tangibles dans la lutte contre la malbouffe, les escroqueries, les substances indésirables, la hausse des frais, etc. Il faut en effet faire bloc pour influencer les décideurs professionnels mais aussi les pouvoirs publics et contribuer efficacement aux changements nécessaires.
Pouvez-vous nous donner des exemples d’aides que vous apportez en ce moment ?
Nous nous sommes alliés récemment avec deux autres organisations pour déposer un recours au tribunal contre les préfets qui ont acté l’adoption d’une charte trop laxiste pour réglementer l’épandage des pesticides agricoles près des habitations. C’est le cas dans la Drôme.
Concrètement, nous mettons à disposition nos applications gratuites : quel produit pour consommer plus sain, la carte des circuits courts pour trouver les commerces vigilants, quel débit pour mesurer partout le débit de votre mobile, la carte interactive de l’eau potable pour vérifier la qualité de l’eau de votre robinet et aussi l’affichette stop pub !
Comment peut-on soutenir votre action et vos luttes ?
- En souscrivant à nos lettres d’information gratuites
- En signant nos pétitions et en participant à nos campagnes de mobilisation
- En répondant à nos appels à témoignage
- En devenant adhérent
- En achetant nos publications ou en vous y abonnant
- En vous abonnant au site www.quechoisir.org
- En faisant un don pour nous aider à financer nos projets
Et pour nos auditeurs de la Drôme qui souhaitent vous contacter ?
Vous pouvez nous joindre par téléphone (04 75 42 58 29) ou par mail contact@dromr.ufcquechoisir.fr ou être accueilli lors de nos permanences :
- à Valence au 10, rue François Pie, sur RV
- à Montélimar à la Maison des Services Publics
A bientôt ?