Chronique diffusée le 8 décembre 2023
Bonjour,
Nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre que notre société va dans le mur. Les rapports de milliers de scientifiques s’évertuent à démontrer que notre mode de développement basé sur les énergies fossiles est une impasse.
Si beaucoup déplore la violence du monde, moins nombreux sont ceux qui dénoncent la dérive financière de l’économie, celle qui engendre la croissance des inégalités, la dégradation des services publics, les pollutions, l’épuisement des ressources, etc.
C’est pourtant le système d’accumulation sans fin du capital qui exige toujours plus de marchandises, de déplacements, de destruction d’emplois et de technologies.
Est-ce qu’on a vraiment besoin de voitures autonomes, de montres connectées, de nouvelles autoroutes ?
De nombreux militants refusent cette fuite en avant suicidaire et rejoignent des mouvements, des ONG qui oscillent entre trois orientations : ralentir, bifurquer voire faire machine arrière.
En effet comme l’a très bien exprimé Albert Einstein “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.”
C’est pourquoi je ne comprends pas le sentiment d’impuissance, de résignation qu’expriment encore certaines personnes qui ne s’interrogent pas sur leur complicité autour de plusieurs questions simples comme par exemple :
- A quelle banque ai-je confié mon argent courant ? mes économies ?
- Quel type de magasin je privilégie pour mes achats ? Quelle est l’origine des produits ?
- Comment je m’informe, comment je soutiens les médias indépendants, les associations qui s’engagent
- Comment limiter mes déplacements, privilégier le covoiturage, le vélo, les transports communs, etc.
Fuir la passivité, s’engager personnellement constitue une bonne résolution pour la nouvelle année !