Dans le monde entier, des citoyens s’inquiètent du risque que représente la reconnaissance faciale pour nos sociétés. Amnesty International demande son interdiction car il s’agit d’une forme de surveillance de masse extrêmement intrusive. Elle porte atteinte à la vie privée et menace les droits à la liberté d’expression, à l’égalité et à la non-discrimination.
Si cette technologie se généralise, nos villes risquent de devenir des cités de surveillance dignes d’un roman d’Orwell. Comme en Chine ou à New York aujourd’hui vous ne serez plus jamais anonymes. Que vous participiez à une manifestation, que vous vous rendiez à pied dans un quartier ou que vous alliez juste faire des courses, votre visage pourra être identifié.
Les technologies de reconnaissance faciale sont développées en récupérant sans votre consentement des millions de clichés à partir de profils sur les réseaux sociaux et autres bases de données -par exemple les registres de permis de conduire !
Un appel à une interdiction des technologies de surveillance biométrique est lancé par une coalition mondiale de plus de 200 organisations de la société civile avec des spécialistes des technologies. Cet appel est soutenu par Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et par une grande majorité de membres du Parlement européen.
Il est temps d’agir. Les technologies de reconnaissance faciale amplifient le racisme dans le cadre du maintien de l’ordre et menacent de réduire l’espace civique partout dans le monde. Il faut mettre fin à leur déploiement : Non à la reconnaissance faciale !
- Franklin disait déjà il y a plus de 250 ans :
« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux »