La minute qui dérange
De plus en plus de chercheurs s’accordent sur l’enjeu majeur de notre temps : préserver les conditions de maintenance du vivant à la surface de la terre, dans la mince couche d’atmosphère qui englobe notre planète.
Quels que soient la couleur de notre peau, notre mode de vie, nous ne sommes –en tant qu’êtres humains- qu’un des aspects du vivant et notre survie dépend étroitement de toutes les autres formes du vivant végétal et animal. Les milliers de scientifiques qui contribuent au GIEC reconnaissent en effet l’interdépendance comme base des éco-systèmes qui sont nos cadres de vie.
La question de l’habitabilité de notre terre devient donc de plus en plus cruciale face à l’accroissement des désordres du monde : guerres, pollutions, injustices, épuisement des ressources, de toutes les ressources à commencer par l’eau potable !
Comment expliquer un tel aveuglement chez bon nombre de dirigeants ? Les plus cyniques, ivres de pouvoir et de cupidité, prévoient même de de se réfugier dans des bunkers, d’intégrer des bio-technologies de survie ou de fuir sur d’autres planètes !
En même temps, cette année 2022, la COP 26 et les engagements de l’Europe pour lutter contre le changement climatique témoignent de la prise de conscience mais la course de vitesse est trop inégale compte tenu de la puissance des pouvoirs économiques consacrés à la spéculation dans une vision bornée au court terme.
A moins que de plus en plus de citoyens refusent cette pente suicidaire et fassent pression sur leurs représentants pour sortir de l’idéologie d’une croissance illimitée –cause principale du désastre actuel.
Peut-être faites-vous déjà partie de ceux qui réinventent des modes de vie libérés du productivisme ? de ceux qui -loin de la surconsommation addictive- tissent des liens respectueux avec tous les vivants ?
Bravo de renouer ainsi avec la sobriété, la tempérance prônée depuis des siècles par les sages du monde entier !