Nous vivons une époque « mouvementée ». Des colères s’expriment sur tous les continents avec leur lot de violences. Les rapports de force dominent entre les humains depuis les guerres de territoire jusqu’aux féminicides !
Dans les relations internationales jusqu’au sein du couple, la violence est omniprésente.
Nous regardons trop souvent le monde en prédateurs avides, soumis à nos pulsions primitives de dominance ou d’accumulation. La frénésie consumériste de fin d’année a encore témoigné davantage de l’idéologie matérialiste que de spiritualité –fut-elle laïque !
La dérive financière de l’économie transforme le monde et nos relations en marchandises.
Comment expliquer cette folie humaine alors qu’on devrait reconnaitre la beauté de cette planète et l’extraordinaire diversité de toutes les formes du vivant ?
Ne restera-t-il demain que quelques poètes capables de contempler ce monde, de le célébrer dans toutes ses manifestations, de dévoiler notre environnement comme un don illimité ?
Un photographe talentueux –Vincent Meunier- nous dit que « le monde ne mourra pas par manque de merveilles … le monde mourra par manque d’émerveillement » !
Comme moi, vous avez sûrement accédé -ne serait-ce que fugitivement- à cet éblouissement.
Il nous faut lutter chaque jour pour que le quotidien ne vienne pas très vite plomber cette vision, à son enchantement.
Si nous n’y prenons garde, nos facultés de perceptions se racornissent en effet trop souvent devant ce qui altère notre petit confort.
Ouvrons les yeux et le cœur … Cent fois sur le métier, remettons notre ouvrage !