Notre monde est traversé de tensions, de conflits, les foyers de guerre sont nombreux avec leur lot de victimes et de drames. Une part importante de l’humanité y compris sur notre continent souffre directement de la violence des armes ou de la violence de leurs conditions de vie imposées par des lois économiques iniques, par la cupidité et l’ambition d’autres hommes.
Même certaines catastrophes naturelles comme l’effondrement actuel de la biodiversité peuvent être attribuées à la démesure d’activités humaines.
Chacun de nous rencontre quotidiennement des situations de tension dans la famille, au travail, dans les relations de voisinage, dans les associations. Et si nous commencions par reconnaitre ces tensions comme une source d’énergie, une preuve de vie riche de nos différences ?
Nous confondons trop souvent affrontement et conflit. Lorsque nous rencontrons une opposition, lorsque nous ne sommes pas d’accord, pourquoi ne pas examiner sereinement le différend pour enrichir nos points de vue respectifs ?
En tant qu’être humain, nous disposons tous d’un cerveau évolué –le néo-cortex- siège de la capacité de raisonnement, pour garantir un affrontement courtois et respectueux.
Mais nous laissons trop souvent le champ libre à sa partie la plus primitive, celle des réflexes de survie, qui submerge d’émotions et noie notre intelligence dans le conflit.
Le dialogue devient alors impossible en raison du choc des égos, soumis aux pulsions affectives débridées par absence de contrôle de la partie noble de notre cerveau.
Dans chaque situation de tension, entrainons-nous à nous opposer calmement, mais fermement en fonction de nos convictions. Nous serons d’autant plus entendus que nous ne laisserons pas l’affrontement d’idées dégénérer en conflit de personnes.