Pendant des millions d’années la préoccupation principale des humains -à l’instar des animaux qui ne suivent que leur instinct- se limitait à la survie et à la reproduction de l’espèce. Puis ce sont les traditions qui ont déterminé les comportements pendant plusieurs milliers d’années : le mode de vie, le travail, l’habitat, l’alimentation, la religion, les coutumes tout était en effet défini, encadré par le groupe d’appartenance.
Ce n’est que récemment dans l’histoire humaine que sont questionnés les choix de vie : par exemple quel métier exercer, où résider, quel conjoint choisir ne sont en effet plus définis par le contexte local. Les trajectoires se diversifient même si demeurent une partie des conditionnements d’origine.
De plus, au-delà de ces interrogations individuelles, nous sommes aujourd’hui confrontés à des questions majeures face aux dérèglements du climat, à la pollution, aux inégalités sociales, etc.
Observons autour de nous les 5 postures les plus courantes :
- Les moutons qui poursuivent une existence modelée par leur environnement, la publicité, et leurs habitudes ? Choix confortable qui dispense de s’interroger c’est-à dire d’exercer une capacité spécifiquement humaine, celle d’exercer sa conscience, son libre arbitre.
- Les indifférents qui se partagent entre les résignés macérant dans leur sentiment d’impuissance et les aveugles volontaires qui se voilent la face pour ne pas s’affronter aux questions cruciales de notre époque.
- Les superbes qui se drapent dans leur condescendance pour ne pas se salir les mains à saisir ces questions embarrassantes et à prendre parti. Leur neutralité de façade les dispense d’engagement et … de fait conforte les situations existantes !
- Les révoltés qui défoulent par la violence leur rejet des réponses apportées par les autorités …
- Les militants qui tentent humblement de défendre les causes qui leur semblent justes par leur engagement personnel et collectif.
Quelle est la proportion de ces attitudes en chacun de nous ?