On va dans le mur. On ne peut pas continuer comme ça. Des milliers de scientifiques nous alertent sur les trois catastrophes en cours. En cours parce que l’extinction de la biodiversité est déjà engagée, le dérèglement climatique fait des ravages et la croissance des inégalités contraint à la famine, à la survie animale de plus en plus d’humains.
Seuls les privilégiés ont des raisons –à court terme- de faire l’autruche, de refuser de voir dans quelle impasse nous conduit notre modèle de développement basé sur les ressources fossiles, la fuite en avant technique et la spéculation financière.
Compte tenu de l’urgence, il faut davantage parler de rupture que de transition écologique !
En effet vu l’ampleur des problèmes ce ne sont pas des mesurettes qui vont inverser la pente sur laquelle nous sommes précipités. Or, on le voit bien avec la guerre en Ukraine, notre dépendance aux sources d’énergie nous condamne à entretenir le désastre.
C’est donc une modification profonde de nos modes de vie occidentaux, qui peut permettre un réel changement, une rupture dans nos habitudes, dans nos comportements en matière de déplacement, de chauffage, d’alimentation, de consommation, etc.
Sommes-nous prêts à une sobriété de vie ? à une décroissance volontaire d’accumulation de nos superflus ? ou attendons-nous de subir un changement autoritaire imposé ?
Au sein de toute institution, les pratiques n’évoluent jamais par le centre mais par la périphérie, par la marge c’est-à dire par la multiplicité des initiatives à la base qui contraignent ensuite les décideurs à prendre les bonnes décisions.
Le site RacinesdeRésilience.org en recense des centaines dans l’esprit d’un film récent dont le titre est : « Une fois que l’on sait».
Alors, engageons-nous résolument dans la multiplicité des chantiers collectifs qui sont engagés pour s’interposer, régénérer, construire un autre monde.